Et même après, faut essayer de leur faire porter le chapeau.

Publié le par Antifasciste pévèle-mélantois

Le 2 août 1980, à 10 h 25, à la gare de Bologne, une bombe laissée dans la salle d'attente explose. Elle tue 85 personnes et en blesse plus de 200, arrivant ou partant de la gare pour les vacances d'été.

La gare fut presque complètement détruite et un train en partance pour Chiasso renversé.

Dès l'évènement, le gouvernement de Francesco Cossiga et la police ont supposé qu'il s'agissait d'une action terroriste menée par les Brigades rouges , activistes d'extrême gauche, mais l'enquête  s'est finalement orientée vers les milieux d'extrême droite. Le procès fut retardé de toutes part par l'implication et la complaisance du régime italien pour finalement aboutir grace aux familles des victimes.       

Les poseurs de bombe Valerio Fioravanti et Franscesca Mambro, deux néo-fascistes furent condamnés à perpétuité en 1995, 15 ans plus tard.

Ainsi que Licio Gelli, grand-maître du cercle d'extrême droite "propaganda due", Francesco Pazienza et deux officiers des renseignements militaires italiens, Pietro Musumeci et Giuseppe Belmonte pour obstruction  à l'enquête.




Bien entendu bon nombre des personnes impliqués ont été "oubliées" et se retrouve dans le gouvernement actuel (ce n'est même pas de la diffamation, c'est prouvé!)




On parlait de stratégie de la tension et de diverses petites saloperies contre-révolutionnaire (oups, faut dire contre insurrectionnelle désolé...), on n'a psa oublié...

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